Du Miro sans la ductilité. Du Botero sans la force. Des matériaux style arte povera. Des couleurs choisies au hasard. Des sculptures obèses qui respirent la prétention de la faiseuse. Des machins disproportionnés qui étalent l’hubris de Niki de Saint-Phalle. Elle est complètement le précurseur de cet art contemporain laid, sans saveur, bourré de prétention et de messages. La commissaire de l’exposition, les critiques féminines s’extasient avec la perle de Valérie Duponchelle : « rétrospective attendue comme le retour à Ithaque », ce qui ne veut strictement rien dire mais mélange un vernis culturel au vide de ces nanas creuses. Un nom programmatique, Niki de Saint-Phalle (la victoire du vénéré phallus ?) pour proclamer le matriarcat, mais elle n’érige que des baudruches. Les mecs lui crachent à la gueule.