Bravo, ils ont honorés les morts en foulant avec respect les tapis de prière de la Grande Mosquée de Paris, ou en mettant la kippa dans la Grande synagogue. Mais les nains n’ont pas eu la grandeur d’âme d’assister à la messe de funérailles aux Antilles de la martiquinaise, pourtant employée de l’état qu’ils sont censés diriger. Pas même un sous-ministre, voire un préfet. Le fanatisme anti-chrétien est bien la marque de fabrique des gnomes de l’Elysée, de Matignon et de Beauvau. On comprend mieux pourquoi ces petits esprits dans ces petits corps ont le verbe si rare pour déplorer les massacres de chrétiens en Syrie, Irak, Nigéria, Cameroun, Niger. Dans les valeurs de la République, la compassion est sélective, les pleurnicheries n’arrosent que certains fidèles, les discours n’encensent que les morts libertaires ou appartenant à des minorités considérées.