Hormis les psychopathes que peu comprennent pourquoi il est urgent de les laisser survivre, il existe toute une catégorie de gens dont il serait pertinent de pouvoir abréger l’existence. Qui ? Mais les hommes politiques, bien sur ; pas la piétaille, mais les grands chefs : président de la république, premier ministre, ministre des finances. On dit trop que la peine de mort n’a aucun caractère d’exemplarité … voilà bien quelques uns qui seraient supérieurement motivés si existait la perspective d’un peloton d’exécution, ou d’une guillotine, voire d’une piqure létale, en cas d’incapacité ou d’imbécilité patente. La coutume en est vieillie, quoique marquée par des exemples illustres avec les décapitations de Charles I Stuart et de Louis XVI, les pendaisons de Marigny ou de Semblançay. Je mets à part naturellement le tyrannicide qui vise une autre catégorie et dont la légitimité est incontestée.
Avouez qu’une exécution de Sapin (après naturellement un procès en bonne et due forme), encouragerait quand même ses successeurs à proférer moins de mensonges au kilomètre avec l’aplomb niais de celui qui ne veut jamais voir la réalité. Jadis ils étaient accusés (plus ou moins véridiquement) de piquer dans la caisse, mais surtout de conduire l’état à la faillite, aujourd’hui le deuxième chef d’accusation est bien là.
Avouez qu’une exécution de Hollande (à la fin d’une procédure transparente cela va de soi) éliminerait peut-être de la compétition présidentielle ces kyrielles d’abouliques incapables de concevoir une décision qui ne serait pas une récompense pour leurs électeurs. La procrastination plutôt que l’imbécillité ont envoyé le Stuart et le Bourbon à l’échafaud, le défaut de caractère est bien là pour juger non seulement de l’incapacité du président à remplir sa fonction mais son arrogance, son hubris à persévérer dans l’idée qu’il en est capable.
Ce seraient de véritables leçons d'éducation civique qui auraient beaucoup plus d'impact que les quelques heures saupoudrées dans les établissements d'éducation.