Dans le recyclage des « huiles » usagées elle se fait particulièrement remarquer : l’increvable Corinne Lepage, après avoir gouté de tous les mouvements politiques et les avoir tous trahi, se pavanait, l'autre jour, devant le micro servile d’un certain Paoli, lui aussi réutilisation « ad nauseam » d’un journaliste décrépit de France-Inter. L’irrationnelle arrivait à déclarer qu’elle n’était ni de droite ni de gauche, mots qui, selon elle, ne signifient plus rien, mais qu’elle était contre l’extrême-droite, et qu’elle ne changeait pas dans une société qui se droitisait. Dopée par l’imminence de la conférence de Paris sur le climat, elle tente de ramasser les miettes du festin médiatique pour rendre plus visible la spécialité de son cabinet d’avocat d'affaires. Après avoir jeté aux orties raison, et morale, Lepage ronronna contre l’aéroport Notre Dame des Landes, les centrales nucléaires, le tout voiture. Toujours les mêmes vieux poncifs. Sans un iota de nouveauté. Pour tenter de replâtrer son vieux cagibi verdâtre (un mouvement écolo baptisé CAP 21), elle croit très fin de dire que révolution numérique et défense de l’environnement ont partie liée : deux notions parfaitement indépendantes l’une de l’autre, mais peu importe dans son esprit faux. Elle n’abuse probablement personne ; elle sert tout au plus de faire-valoir à quelques manipulateurs de l’opinion.