Noël ne peut se limiter à des excès alimentaires à base d’huitres, de foie gras, buches et autres champagnes. Une ode la goinfrerie ne peut être le symbole de la fête.
Noël ne peut être cette accumulation de cadeaux (plus ou moins désirés), posés au pied d’un sapin, apportés (au moins pour les petits) par un personnage bizarre, le père Noël, moitié saint, moitié lutin. L’étalage de la consommation, dans un folklore niais, ne peut résumer la fête.
Noël pour les non-chrétiens pourrait être la célébration du solstice d’hiver : pas de quoi justifier des dérapages gastronomico-consuméristes. Pour les chrétiens, c’est le symbole de l’entrée de Dieu dans le monde (nouvelle inouïe), sous la forme la plus simple et la plus inaboutie d’un nouveau-né. Rien à voir avec les mythologies dans lesquelles des dieux venaient se balader sur terre pour tancer, s’amuser, réclamer leur dû. Non ; juste une présence d’espoir, d’inachevé donc de porteur de futur à accomplir.
Noël c’est la joie de l’espoir. Pour nous, pour les autres.