19 mars 2016
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Paradoxe de ce barnum, en théorie dédié à l’écrit. Partout, lorsque l’on parcourt les travées de ce hall, un déluge de paroles qui dégoulinent des stands des radios du service public comme France-Inter ou France-Culture, de la télévision encore de service public, et d’innombrables stands avec des prises de paroles citoyennes, des échanges écologiquement responsables (bien entendu inter-actifs), des monologues, des dialogues, des trialogues et toutes une kyrielle de logos moins rigolos les uns que les autres.
Epouvante des pauvres éditeurs venus de leur province qui tentent de présenter leur production dans ce décor d’hypermarché craspouette, au milieu des beuglements des cherzauditeurs et de la crème de l’élite des intellectuels des médias.