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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 09:45

Bernard Guetta nous défend la présidente du Brésil : la corruption (de Petrobras dont elle fut ministre de tutelle), la gabegie (d’un mondial de football aussi fastueux qu’offensant pour les pauvres qu’elle a fait organiser), le mensonge (sur les comptes publics qu’elle a fait falsifier) ne seraient que peccadilles. Toujours cette insolente veulerie de gauche pour laquelle les erreurs de ses séïdes ne méritent jamais la critique : les Gbagbo, Castro, Chavez, restent des héros dans leur Enfer.

Bernard Guetta se réjouit du taux d’abstention au référendum d’initiative populaire aux Pays-Bas. Il ne comprend pas qu’un scrutin purement consultatif soit un succès quand il arrive à rassembler un tiers du corps électoral. Il affecte d’ignorer que 61% des votants ont rejeté l’Union européenne telle qu’elle fonctionne. Toujours cette passion pour le déni de la réalité et cette fixette de deviner dans tout ce qui pourrait choquer ses opinions un début de fascisme.

Bernard Guetta nous assène qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre Islam et démocratie. Tous ceux qui pourraient ne pas le penser sont réduits au statut de crétins qui assimileraient musulmans et terroristes. Toujours à nous parler des musulmans éclairés qui vivent en réalité dans la crainte et l’annymat. Toujours à nous vanter les mérites des révolutions du printemps arabes, en ignorant les viols de la place Tahrir, les agressions anti-chrétiennes des opposants d’Assad, et l’indifférence profonde du petit peuple tunisien à ce qui n’est pas l’exploitation du touriste.

Par humanité, mettons sur le compte d’un gâtisme précoce, voire congénital, tant d’erreurs rabâchées à longueur de chroniques baptisées ironiquement « géopolitique ».

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