22 septembre 2016
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Etre plastique à la solde des grandes fortunes mondiales. A transformé l’art contemporain en une foire commerciale de nomades qui plantent leur tente dans des lieux éparpillés aux quatre coins du monde en développement. N’a plus le souci d’inscrire ou d’inciser son nom dans un endroit discret d’une œuvre d’art, mais de le mettre dans l’intitulé d’un compte ouvert dans une banque discrète d’un paradis fiscal. Se préoccupe de sa cote, s’insupporte de ses critiques, adooore son galeriste, méprise ses acquéreurs. Ne croit pas à l’histoire, ne croit qu’en la géographie : il ne s’agit plus de créer pour l’éternité, mais pour le monde entier.