L’école publique est minée par les barbares et les communautarismes, et madame Najat Belkacem est très contente de son bilan ; elle ne voit pas les parents qui rêvent de mettre leurs chérubins dans des écoles privées.
L’hôpital est submergé par des foules incultes, et brutales, et madame Mari Sol Touraine se vante de ses résultats comptables ; elle ignore les médecins des urgences qui se font tabasser.
La prison ne sert plus à priver de liberté, mais est devenue un enfer de tortures et d’humiliations, et monsieur Urvoas est obligé de faire semblant d’assumer l’héritage désastreux de Taubira pendant que l’état va être condamné pour maltraitance.
L’armée défile dans les rues de nos villes avec des armes dont elle n’a pas le droit de se servir et le président, chef des armées, se prend pour un stratège ; il oublie de nous signaler que ce genre de simagrées nous empêche d’intervenir efficacement là où ce serait urgent : en Syrie d’abord, en Lybie surement.
Le budget est une accumulation de promesses et de mensonges stigmatisé par toutes les autorités indépendantes, et monsieur Sapin se glorifie des économies faites depuis le début du quinquennat ; en vérité pas un euro n’a été économisé sauf par rapport à un supposé niveau de dépense prospectif.
Il ne s’agit pas d’approximations, mais de mensonges, de contrevérités, d’insultes à la raison. Pourquoi ces gens ne sont pas sanctionnés. Au nom de quelle équité, au nom de quelle conception de la légalité ne sont-ils même pas sanctionnables. Jadis ou ailleurs des délinquants de ce genre sont suspendus, mis en accusation, démis, condamnés. C’est un minimum. Les motivations de tels jugements sont légions : trahison des intérêts du pays, intelligence objective avec l’ennemi, inintelligence des faits économiques, dilapidation des deniers publics au profit de certaines catégories. Cette dernière malversation était punie, du temps des romains par le bannissement. Que n’y revient-on en appliquant à ces malfaisants la déchéance de la nationalité française ?