Les 3,6 milliards de la redevance, une bonne partie du milliard du déficit de la caisse des intermittents du spectacle, et les quelques centaines de millions de subventions pour compenser les pertes sont nécessaires pour financer l’audiovisuel public. Les deux tiers sont pour France Télévision (2,8 milliards) et 16% pour Radio-France (0,7 milliards).
Flux d’argent fourni par quasiment tous les français. France-Télévision et Radio-France sont donc notre propriété commune. Celà n’empêche pas les caricatures qui sont au micro ou derrière les écrans d’insulter toute une partie de leurs employeurs. Pas un jour ne se passe sans des propos grinçants contre les chrétiens :
souvenez-vous de Lucet apostrophant le pape sur la pédophilie,
la dérision permanente sur les cathos assimilés à des fachos, réactionnaires ; Sens commun comme un mouvement prônant des valeurs soi-disant inamissibles,
la sous-information sur le sort des chrétiens dans le monde comme les massacres de coptes par des terroristes passés par pertes et profits en un rien de temps,
Pas un jour ne se passe pendant la campagne présidentielle sans insulter deux des candidats qui n’ont pas l’heur de plaire à ces amis des trotskystes et assimilés (Mélanchon, Hamon, Cheminade, Arthaud, Poutou), ou ces fanas des bobos (Macron) :
Le Pen, depuis des années, est invitée comme si elle ne devait pas exister
Plus récent ils ne peuvent parler de Fillon sans lui accoler un terme insultant ; Pujadas et autres Patrice Cohen défendant les propos de la femme Angot qui s’était bornée à agonir un candidat d’injures.
Qui sont ces gens qui en plus de ne pas remplir leur rôle envers leurs mandataires (l’ensemble des français) sont d’une indigence professionnelle crasse et refusent de l’admettre :
Bernard Guetta, le célèbre défenseur de la révolution arabe qui refuse de parler les viols de la place Taghir, le célèbre idolâtre d’Obama et pourfendeur de Poutine qui bafouille sur les frappes ordonnées par Trump en Syrie,
Patrice Cohen qui l’instar des Bourdin et Apathie se prend pour un souverain qui a le droit d’inviter certains et pas d’autres,
Les vulgos comme Sofia Aram, Charline Vanacker qui croient qu’elles sont drôles dans leurs invectives sur systématiquement les mêmes personnes, et les mêmes catégories parce qu’elles font glousser le gros pacha qui est assis à côté d’elles,
La succube Salamé et son incube Pujadas qui croient nous séduire parce qu’ils ne laissent pas s’exprimer leurs interlocuteurs, et vocifèrent à l’envi leurs questions mal choisies,
Et tous ces gens nous bassinent avec leur respect des faits (sauf qu’ils en omettent certains et en tartinent sur d’autres), leur déontologie (qui l’amène au nom de la protection des sources à ériger la délation en principe respectable), leur quête de vérité (qui n’est qu’un leurre pour camoufler leur soif de scoop), leur prétention à être un quatrième pouvoir au service de la République (la démocratie n’a pas besoin de ce genre de lobbyistes au service de n’importe quelle cause ramassée au coin de la rue).
Que tous ces journalistes fassent ce qu’ils veulent mais de grâce qu’ils ne soient plus payés par indistinctement tous les français. Comme dans toute organisation, il existe un moment où les payeurs doivent avoir leur mot à dire. Dans le jargon des entreprises celà s’appelle le say on pay. Dans une démocratie la bonne gouvernance exige qu’on se penche sur des milliards de gabegie avant d’ironiser sur trois francs six sous de dérapages.
Dans le dégagisme ambiant, il faudrait d’urgence sortir Radio-France et France 2 du service public et abolir la redevance de l’audiovisuel public.