Il pense qu’il pense. Il croit que le mondialisme suffit à l’horizon de ses ambitions : il est citoyen du monde global du marketing . Il résume à du racisme toutes les questions qui se posent sur l’identité des individus, des cultures, des pays : un fantôme qui se coule sans effort dans un pot-pourri de modes fugaces. Il s’accroche à satiété aux notions de Révolution, Esprit des Lumières, Valeurs de la République : répéter est un mode de camouflage de l’absence de réflexion.
Il s’appelle Thomas Legrand et tous les matins sur France-Inter nous bassine de brouets insipides ce qu’il prend pour des apophtegmes ciselés avec esprit, ou des apostrophes décrochés avec ironie. Mais de l’esprit, ou de l’ironie, il n’en a ni le sel, ni le poivre. A renvoyer aux cuisines !