Elle a abattu son mari Norbert Marot de trois coups de fusil dans le dos, et son complice Fabrice Drouelle, animateur de radio sur France-Inter, vient parfaire le boulot en déchiquetant la mémoire de la victime : violeur de ses filles, tortionnaire de sa femme, il n’aurait que mérité le châtiment qu’il a subi. Incroyable émission de ce pantin sur France-Inter : qui est-il ? Un procureur en charge de faire un procès à l’assassiné ? Le colporteur de dires uniquement relayés par la femme et les filles du soi-disant tortionnaire ? L’accusateur sans état d’âme de deux jurys d’assises qui ont condamné Jacqueline Sauvage parce qu’ils ont pensé que ce qu’elle racontait était un tissu de mensonges ? Le prétendu humaniste qui pérore avec deux avocates de la défense de Jacqueline Sauvage pour nous décrire toute la mauvaise influence qu’auraient exercée les magistrats sur les membres incultes du jury populaire ? Insupportable d’écouter tant d’approximations débités avec tant assurance, sans la moindre idée de ce que devrait être un débat contradictoire. La seule idée de ce pauvre type est d’exprimer au milieu des mensonges qu’il débite une solidarité avec les femmes battues : rien n’est plus contreproductif que de soutenir des grands principes avec de mauvaises causes et par une voix médiocre.
Fabrice Drouelle n’est que le ver de terre qui s’empiffre du cadavre de Norbert Marot.