France-Inter est envahi par des femelles. Comment qualifier autrement ces journalistes qui vomissent le mâle, qui ne supportent pas une critique contre une quelconque personne féminine, qui n’invitent que des femmes au nom de la promotion de la parité. Lorsqu’on en fait la remarque au médiateur, celui-ci arrive à répondre dans une totale incohérence : nous sommes fiers à Radio-France de promouvoir la compétence, et vous êtes un machiste si vous n’êtes pas pour la discrimination positive pour promouvoir la parité hommes/femmes.
Ah, si elles étaient compétentes ! Tout cela n’aurait aucune importance ! Qu’importerait le nombre résiduel de journalistes hommes. Mais le tour de force de Radio-France est de garder les hommes les plus incompétents, style Bernard Guetta et son penchant pour la géopolitique au sirop compassionnel, ou encore Fabrice Drouelle et son analyse de n’importe quelle affaire sous le seul angle de la pensée main-stream ; et de donner le micro à des péronnelles qui disent (si elles ne le croient pas) qu’il faut faire la promotion d’un genre, et de célébrer les auteures, les musiciennes, les actrices, les politiciennes, les bouffonnes.
Le ton, l’esprit France-Inter dont elles se gargarisent est surtout celui d’une insupportable agressivité envers le mâle, de l’affichage d’une prétendue liberté de mœurs se manifestant surtout par des gros mots, de la vulgarité, voire de l’obscénité, d’un insupportable penchant vers la larmichette envers tous ceux qui pourraient représenter le malheur du monde : et les violées, les battues, les migrantes, les sous-payées, les putains exploitées, les femmes d’action qui sont obligées d’en faire beaucoup plus que les hommes pour voir reconnaître leurs mérites, les femmes de pouvoir qui doivent se garder des manœuvres dégoutantes de leurs collègues masculins, toutes convoquées au tribunal de l’insupportable souffrance du genre féminin.
La femelle triomphante dans toute sa bêtise : haro sur les hommes qui écartent les jambes quand ils sont assis, liberté pour les femmes qui veulent porter la burka, vite un congé paternité pour les hommes aussi long que le congé maternité afin qu’ils en bavent aussi dans leur carrière. La femelle triomphante qui oublie la gloire des affaires, Anne Lauvergeon, la star des lettres, Christine Angot, la madone de la politique, Marine Le Pen. La femelle triomphante qui ne comprend pas que la moitié du genre humain (et donc des chers auditeurs) est composée d’hommes, et qu’il faudrait peut-être composer avec eux au lieu de les insulter à longueur d’onde.