Une race particulière que celle des chers zauditeurs de France-Inter. Je l’imagine, lui, avec sa queue de cheval grisonnante descendant d’un crâne qui commence à se dégarnir, le jean craspouette, le tutoiement agressif méprisant toutes les règles de courtoisie et de respect, l’esprit encore embrumé de la nostalgie du communisme et des parties de jambes en l’air de Woodstock. Elle, le cheveux coupé court, la fesse et la poitrine gonflées de graisses véganes, la compassion pour tous ceux qui sont loin d’elle, la rancœur et l’envie pour tous ceux qui sont près d’elle, et surnageant sur ce brouet une haine du masculin qui s’étale dans un féminisme outrancier.
Je ne sais pas comment France-Inter a réussi a fédérer autour de ses émissions une foule aussi homogène, d’écologistes ayatollesques, d’antifa(sciste) qui se prennent pour des résistants face au Mal, d’antiracistes qui se pâment devant le communautarisme, les ethnies en souffrance, de progressistes qui encensent la censure au nom du rejet du passé, qui prennent des déviances pour des nouveautés, qui s’abîment devant l’idolâtrie de leur petite personnes de ses désirs, de ses droits, de ses passions, de ses humeurs.
Que ces gens là parlent dans le poste, pourquoi pas. Ce qui est étonnant est qu’ils aient le monopole de la parole.