26 novembre 2017
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La libération de la parole de certaines femmes ne leur fait guère honneur. Parmi les pépites, il faut relever
- les propositions de remplacer, au sein de la chrétienté, la prière du Notre Père par un « Notre Mère », voire le Fils de l’Homme » par « la Fille de la Dame » ;
- l’instauration de quotas dans les musées pour que les Artemisia Gentileschi, Judith Leyster et autre Vigée-Lebrun soient traitées sur un pied d’égalité avec ces machos de Rembrandt, Caravage, Fragonard ;
- la revisitation de l’histoire où les hauts faits de Louise Michel (l’antisémite d’extrême gauche exilée en Nouvelle Calédonie), d’Olympe de Gouges (la demi-mondaine guillotinée), Lucie Aubrac (la mythomane libérée) leur paraissent mériter le Panthéon.
Ces paroles étouffent les grandes voix de jadis des Georges Sand, des Colette, des Yourcenar, au profit de celles de philosophes fonctionnaires, de secrétaires d’état pornographes, de députées sous analyse depuis leurs étreintes avec le père, ou d’actrices filles de la promotion canapé.
Dérèglement de la parole comme une mauvaise tempête au cours de laquelle disparaissent et l’humour et la raison, comme un envahissement par de mauvaises herbes qui enfouissent et la masculinité et le désir.