Joie de Noël
Noël, pour nous chrétiens, est la joie de voir arriver parmi nous un sauveur, et de partager cette bonne nouvelle avec tous ceux qui veulent bien l’écouter. Rien à voir avec des phobies et des haines. Rien de commun avec ces débauches des cadeaux et des réveillons.
Ni pisse-froids qui ne savent pas faire la teuf, ni niaiseux qui s’abiment dans la compassion.
Ni coincés qui oublient de rire au prétexte du poids des malheurs du monde ; ni prophètes qui nous bassinent avec les malheurs inéluctables qui nous menacent.
Ni monomaniaques qui ratiocinent sur les plaies du passé, ni exaltés qui veulent se venger des
injustices d’aujourd’hui. Justes heureux de partager avec les « happy few » qui le veulent bien.
Noël pourrait être le symbole d’un moment privilégié où ne se confondent pas :
- le désir et le plaisir partagé et savouré ; l’inverse des excès, des débauches, de la sacralisation de son plaisir personnel ;
- la connivence intellectuelle et le respect des idées des autres ; de toutes les idées, même les blasphématoires, les iconoclastes, les inconvenantes, les offensantes ;
- l’amour des autres et l’amour divin ; l’un n’est que le slogan d’organisations humanitaires qui vivent dans le court-termisme, et l’instinct, pour ne pas dire la niaiserie, l’autre est l’agapé qui est le service des autres avec tous les moyens que nos intelligences mettent à notre disposition.
Que vive la joie de Noël.