Il n’est pas suffisant d’être autoritaire, vertical, travailleur, arrogant, beau parleur, pour gagner des batailles. On attend toujours les victoires de Lodi ou d'Arcole pour cette pâle doublure de Bonaparte.
Si faire des réformes c’est ne pas libérer les contrats de travail de l’hypocrisie des motifs sérieux, c’est ne pas toucher au régime de retraite des cheminots, c’est ne pas diminuer le nombre de fonctionnaires, alors notre badinguet est en train de gagner son pari : faire ce qu’il avait promis, c’est à dire trois fois rien.
Si avoir une politique étrangère ambitieuse c’est se faire berner par Trump, gentiment remis à sa place par Merkel, ou proprement ignoré par Poutine, alors notre fougueux paladin aura gagné ses galons de grand diseur et de petit faiseur.
Les talents d'un Blanquer, d'un Collomb, d'une Pénicaud ne sont pas suffisants pour cacher les traits féroces du roi du seul pognon.
L’habit ne fait pas le chanoine.