Intéressant de visiter le site officiel de SOS Méditerranée, l’affréteur de l’Aquarius. Bien entendu, la transparence n’est pas son fort : le seul rapport et unique consultable est celui de l’année 2016 ; pourquoi se fatiguer à présenter celui de 2017. Que les contributeurs donnent leur pognon, de toute évidence, l’association saura quoi en faire et n’éprouve pas le besoin de se justifier ; que les sources de financement restent opaques : pour la branche française, il est cocasse de noter qu’en 2016, le mécénat des sociétés provint principalement de tours opérateurs (Club Med, Voyageurs du Monde etc…) ; c’est involontairement de l’humour.
Intéressant de pourchasser les fausses nouvelles, relayées complaisamment par cette ONG :
- la loi maritime ne prévoit rien de tel qu’un pays souverain ait à accueillir un navire qui passe au large de ses côtes ; encore faudrait-il qu’il soit proche du naufrage ; ce n’est pas le cas. Ni l’Italie, ni la France n’avait une quelconque obligation d’ouvrir un port à l’Aquarius, navire parfaitement sain, tout à fait adapté au secours en mer.
- Pourquoi l’Aquarius n’a-t-il pas navigué vers d’autres ports tels que Tripoli, ou Sfax, ou Bizerte, si son seul objectif était de sauver des vies humaines ? Ils étaient beaucoup plus proches, que leur reproche-t-on ?
- Pourquoi cette association ne fait-elle pas l’objet d’une instruction pour association de malfaiteurs ? Sa pratique est limpide : elle s’approche des côtes libyennes, et attend au point de rendez-vous préalablement fixé avec des mafias de passeurs, les embarcations chargées de clandestins. C’est du Monfreid lorsqu’il relatait le trafic d’esclave en Mer Rouge.
Incroyable que tous les humanistes d’Europe viennent nous claironner les devoirs de morale qui nous incombent, s’indigner de l’application des lois en invoquant de prétendus traités internationaux et d’un droit maritime qui ne sont pas utilisables pas en l’espèce. Incroyable de laisser croire que l’humanisme c’est pleurnicher sur le sort de malheureux, le cynisme des gouvernants, en absolvant les criminels qui abusent des malheureux en fuite.