Petit acteur, grand diseur. Sa personnalité se révéla lorsqu’il tint le rôle du cabot dans « Alceste à bicyclette ». Il fut criant de vérité, et l’on retrouve encore dans ses prestations d’aujourd’hui la fatuité de son personnage de vedette sans épaisseur.
Il inonde, ces jours-ci, les radios et télévisions complaisantes, de ses révoltes écologiques : là il tonne contre une mine d’or en Guyane pour mieux lancer la promotion de son dernier film ; on croirait du Yann Arthus-Bertrand : « à bas les filons, vive le fric ». Il en profite pour déblatérer contre une exploration pétrolière de Total dans le même coin ; encore un exalté du vent. Le plus drôle est qu’il nous assène toutes ces billevesées de son ton précieux, avec un œil furibard et un ton d’accusateur public, afin de laisser croire qu’il y croit et que ceux qui n’y croient pas sont à désespérer.
Vraiment le génie de son père a peu suinté sur lui.