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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 11:43

Une église sans grâce affublée de sa pissotière installée jadis contre le chevet par une municipalité anticléricale .  Une salle des fêtes curieusement baptisée le sémaphore alors qu’elle est loin de la mer et n’est porteuse que de très peu de signaux culturels. Un rond-point avec son salmigondis de fleurs bariolées. Le square désert installé sur l’ancien presbytère, rasé au départ du dernier recteur. Et la mairie rebâtie dans ce style anonyme, sans caractéristiques, sans charme, sans racines, sans intérêt, sans beauté (sans laideur non plus),  sans rien …  ce qui est bien à l’image des médiocres qui la peuplent.  Seuls quelques commerces tentent, vaille que vaille, d’apporter un peu de vie et de plaisir dans ce cœur de ville atone.

Dans sa furie passéiste et affairiste le maire veut lancer une allée commerciale entre ce bourg  qui pourrit et l’Intermarché ; loin des plages, loin du port, loin de ce qui est animé et vivant. Dans sa furie d’enterrement et de vieillissement le maire veut créer un cimetière paysager là où déjà tout se meurt. Dans sa furie de retour aux sources façon écolo, le maire veut implanter pour son cher bourg une centrale de chauffage au bois.

 

Ces fureurs, expriment la haine du touriste intrus, la vengeance du socialo arrivé, l’implacable déclin qui en résulte.  Les Erinyes ne sauveront pas le bourg.

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