Emmanuel Macron entend remercier son ami Lionel Zinsou, comme lui ancien associé gérant de Rothschild puis un temps premier ministre du Bénin. Très simple : il commande un rapport à Bénédicte Savoye et Felwine Sarr ; les deux sbires s’empressent de prendre conseil auprès de Marie-Cécile Zinsou, fille du banquier susnommé, et présidente de la fondation Zinsou installée au Bénin et financée par son père ; résultat, le rapport insiste sur la nécessité de rendre les œuvres d’art africaines envoyées en France pendant la période de la colonisation à leur pays d’origine ; conclusion : Emmanuel Macron propose de rendre au Bénin 26 œuvres d’art concernant l’ancien royaume du Dahomey et conservées au Musée Branly.
Ce type abuse des biens de l’Etat : il fait plaisir à un de ses amis (pour un service que j’ignore) avec des objets qui ne lui appartiennent pas et sur lesquels il n’a strictement aucun droit. Une loi sera nécessaire pour effectuer cette spoliation ? Qu’à cela ne tienne, une majorité à l’Assemblée se fera un plaisir de voter une amnistie qui couvrira ce vol !
Cette attitude troublante vient conforter les propos choquants de ce président qui au fond n’aime pas le passé de la France et l’ a manifesté brutalement à deux reprises :
- « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie », dit-il en Algérie.
- « Il n’y a pas de culture française, il y a une culture en France, elle est diverse », lance-t-il dans un meeting à Lyon.
Toujours, en lui, cette angoisse de ne pas être assez mondialiste, au point de nier l’identité française tout en glorifiant des cultures étrangères. Toujours cette soif de repentance qui montre sa « modernité », dans l’oubli du passé quitte à le renier. Toujours ce gout du relativisme qui veut faire croire que rien n’importe dans le passé et que seules comptent les modes et les tendances du moment.