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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 10:34

Domaine à l’abandon. Le chef de l’état préfère panser les plaies de ceux qui ont cassé ou menacé de casser et n’a guère de mots pour les commerçants terrorisés et les habitants des centre-ville au bord de la panique. L’opposition déclare comprendre les insurgés, ce qui est louable, il est toujours bon d’exercer son intelligence, mais oublie dans sa touchante générosité de rappeler qu’il ne peut exister d’état de droit sans ordre.

Les gilets jaunes ont vu les cités à côté desquelles ils habitent être régulièrement embrasées par des manifestations de violence : voitures brulées, pharmacies pillées, boutiques saccagées, sans que la police sanctionne ces comportements. La leçon porte : puisque voyous et dealers ont carte blanche, pourquoi pas nous ?

 

Le maintien de l’ordre présente des risques de dérapages clament les lâches, il faut désarmer la police pour les éviter, il faut repousser avec douceur les perturbateurs sans les toucher, il faut expliquer, convaincre, mais surtout ne jamais être brutal : idéologie du laisser-faire qui conduit les cyniques à abuser de leur force, les profiteur à faire régner le désordre. Montrer ses muscles fait partie de la dissuasion, les utiliser fait partie de la pédagogie. Au risque de l’incident grave.  Il ne s’agit pas de tirer du le peuple, mais de ne pas être terrorisé à l’idée qu’un incident grave peut survenir. On ne fait pas chef d’état si on a peur de tuer; si tel est le cas on fait autre chose.

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