De crainte d’une campagne électorale prévue constitutionnellement, le président préfère consulter les français dans un grand débat informel et sans légitimité électorale. Alors, allons-y, et proposons sur tous les sujets tabous, ou prétendus tels par la nomenklatura des médias :
Retour au PACS et abrogation de la loi sur la mariage pour tous ; inutile de tergiverser, oublions les outrances, les ridicules, les contrefaçons, le style marche des fiertés, pour enfin revenir à deux réalités, les contrats pour ceux ayant une famille en vue et les contrats pour ceux qui ne l’ont pas.
Abolition de la loi Badinter instaurant la majorité sexuelle à 15 ans ; l’éphébophilie est inacceptable, et croire que des adultes pervers ne peuvent pas influencer des adolescents est une ânerie.
Retour à la loi Veil et abolition de tous les textes ultérieurs qui en ont falsifié le sens.
Abolition de toutes les lois mémorielles, en particulier la loi Gayssot, et la loi Taubira ; il n’est pas du ressort d’une quelconque assemblée, toute représentative qu’elle soit, d’imposer une façon de dire l’histoire, et d’esquiver la nécessité de réfléchir sur tout.
Abandon de l’action de groupe : américanisme qui fait la part belle à l’endoctrinement de foules par des avocats en mal de rémunération.
Abandon de la loi parité hommes et femmes dans la politique : cette loi insulte l’égalité juridique des hommes et des femmes ; elles n’ont pas besoin de béquilles pour faire triompher leur mérite.
Dissolution du comité d’éthique : l’idée même qu’un aréopage de sommités médicales, franc-maçonnes, issues d’associations aussi variées qu’avariées, puisse avoir un droit d’émettre des avis sur ce qui constitue des croyances individuelles, des modes de vie personnels ou collectifs est proprement immoral.