La lutte de la bourgeoisie de gauche contre le racisme est son apothéose; elle l’aveugle au point de refuser l’idée même qu’existe une race; il faut admettre qu’elle se targue d’être incapable de distinguer un han d’un zoulou ? Et pourtant elle fait bien la différence de couleur de peau quand elle fait l'éloge de la diversité de couleur !
Sa prédisposition à l’homophilie est telle qu’elle considère comme péchés de trouver la sodomie dégoutante, l’éphébophilie dangereuse, et le lesbianisme pratiqué par des androphobes; à croire qu’elle se vautre dans un piétisme anti-hétéro ?
Son souci du migrant l’honore tant, qu’elle se soucie d'élargir le droit d’asile à toutes sorte de réfugiés, les politiques bien entendu, les persécutés pour leur religion bien entendu, mais aussi les réfugiés climatiques, les réfugiés sexuels, les réfugiés de toutes communauté qui peut se targuer être stigmatisée; mais ce grand coeur ouvert à l’accueil des autres se ferme à tous les opposants à ses idées, à tous les malheurs au coin de sa rue; il n’est de bonté que dispensée au loin ?
Sa haine de la famille la porte à toutes les révolutions : après l’avortement consacré comme droit de la femme, puis le mariage pour des personnes qui ne peuvent copuler, vient maintenant l’idée du droit à l’enfant; faute d’en avoir, de pouvoir en avoir, l’idée magnifique est d’aller les dérober à des femmes fertiles; leur tendresse pour leur propre personne ne peut avoir de limites, même celle du crime ?
Elle se doit d’être à mondialiste quand il s’agit de voyager, d’adopter les cultures étrangères, et d’être intransigeante sur la protection de toutes les caractéristiques de communautés archaïques, archaïsantes, ou perdues au fin fond de l’Amazonie ou des terres arctiques; la gymnastique entre les contraires ne lui fait pas peur.
Elle croit doit tellement à la suprématie des l’homme sur l’univers qu’elle s’est persuadée qu’elle est en train de changer le climat et qu’il est de sa responsabilité de lutter contre ses propres turpitudes; il est plus que probable que l’humanité arrive seulement à salir la planète, à la noyer pour quelques générations sous ses détritus. L’hubris de la bourgeoisie écologique la conduit à se préoccuper de désordres climatiques plutôt que de ramasser ses ordures.
Sa culture se limite à une adoration de toute musique afro quelque chose, de tout art issu de la diversité, de l’argent qui est la signature des talents d’aujourd’hui. Son goût de la lecture se focalise sur le nombril des femmes bas-bleus et le sexe des hommes marginaux. Sa passion du spectacle du vivant ne tolère que les acteurs engagés (plutôt nus), les réalisateurs en lutte (plutôt crades), et les textes qui vous interpelle.
Confits dans leurs certitudes. Habités par la haine de ceux qui pensent autrement. Ils sont fats dans leurs intransigeance, leur vénération pour la rectitude de ce qu’ils croient. Il sont quiets dans leur indécrottable optimisme que le progressisme qu’ils professent ne peut que régner bientôt et sur tous. Ils sont les rois des quartiers gentrifiés qu’ils parcourent en vélo ou en trottinette en déblatérant sur les demi-sels qui travaillent pour eux. Ils trônent dans les médias qu’ils abreuvent de leurs analyses, de leurs expertises. Des bourgeois : ils font travailler les autres; ils vivent de leur rente intellectuelle; ils sont bouffis de leur suffisance; ils sont dans l'adoration de leur corps embelli par la chirurgie esthétiques et les crèmes revitalisantes, vivifié par l' hygiénisme et la pratique du sport, chouchouté dans les restaurants bios ou véganes. Pas bohèmes du tout.