Pendant que les gentils gilets jaunes pillaient la boutique de Bulgari sur les Champs-Elysée et tentaient de faire bruler les habitants d’un immeuble qui abritait malencontreusement une banque, la radio de service publique France-Inter nous abreuvait de deux nouvelles : une émission sur les violences policières et la gentille manifestation pour le climat.
Alors que des casseurs agressaient des policiers qui tentaient tant bien que mal de défendre les personnes et les biens au centre de Paris, l’Antoine Chao dans l’émission « Comme un bruit qui court » n’hésitait pas à dauber sur l’insupportable répression qui s’abattrait sur les pauvres gilets jaunes. Insupportable connivence entre une direction de cette radio et une mafia de journalistes plus portés à la sacralisation de la révolte, à l’indulgence envers un mouvement fascistoïde, à la haine d’un ordre établi dont ils sont les premiers profiteurs.
Alors que les policiers étaient débordés pas des voyous, une bande de niais défilaient dans la manifestation pour le climat. Amalgame d’approximations, de mensonges transformés en vérités parce que répétés à tire larigot, de confusion entre causalité et corrélation, la doctrine de la cause anthropique du réchauffement était proclamée par des manifestants qui avaient le droit d’exprimer leurs idioties. Le problème, autrement grave, était qu’ils entrainaient dans leur manipulation des enfants et adolescents. Rien qui gêne France-Inter qui s’extasiait devant la jeunesse : qu’elle soit embrigadée, sous influence, lui importait peu. Le tout est de porter aux nues une incroyable jeunesse qui préfère proférer des slogans que de réfléchir.
Je suis prête à parier qu’aucun commentaire ne sera fait par la direction de France-Inter sur ces dérapages parce qu’ils sont volontaires. Quant à l'état déjà en faillite dans une rue qu'il est incapable de protéger d'émeutiers depuis des mois, il ne pas pas prendre de sanctions contre l'administration d'une radio qui pourtant lui appartient.