Ils nous font suer avec leur canicule.
Ils nous abreuvent de leurs truismes : buvez, mettez-vous à l’ombre, fermez les persiennes ou les volets, ne courrez pas en plein soleil, et j’en passe .
Ils nous inondent de leurs fausses nouvelles, prétendus records de température qu’il faut comparer avec la réalité des relevés de la station météorologique de Paris-Montsouris :
2/6/1947 : 34,8°
3/6/1947 : 35°
28/7/1947 : 40,4
27/7/1947 : 37,9
8/8/1873 : 37,2
9/8/1911 : 37,7°
7/9/1895 : 36,2°
Ils nous bassinent de leurs apitoiements sur les vieux; ces mêmes que personne ne va voir dans leurs hospices, asiles et autres lieux de réclusion, sont soudain l’objet de tous les remords pour ceux qui seraient morts pendant la canicule de 2003, de tous les soucis pour ceux qui maintenant oublieraient de boire. Laissez-les vivre et mourir en paix.
Ils nous assomment des discours de météorologues; le coup de chaud ragaillardit tous ces prophètes en mal de catastrophes. Tout est mis en scène avec soin, mines graves pour parler de l’ »épisode », experts convoqués à la chaîne pour insister sur le caractère unique, exceptionnel, de cet accident météorologique, politiques convoqués pour qu’ils expliquent toutes les mesures de sauvegarde de l’espèce humaine qu’ils ont prises ou envisagé de prendre, alerte orange annoncée à grands coup de trompe par des préfets.
Ils nous noient dans leurs théories baptisées changement climatique, réchauffement climatique, bouleversement climatique qui sous différents labels n’ont qu’un but : dire la culpabilité de l’homme, crier que la maison brule, pleurer qu’il est déjà trop tard.
Ah vivement que soufflent les grands vents sur toutes les faces du monde. Qu’ils balaient ces hommes de paille. « Ah ! oui, de très, grands vents sur toutes faces de vivants . ..»