Comment ne pas être climato-sceptique ? La température moyenne a augmenté d’un degré depuis le début du XXème siècle; la corrélation avec les émissions de CO2 est discutable. Oui il y a réchauffement climatique, mais faible et non nécessairement lié aux activités humaines. Alors les prévisions sur l’évolution à venir du climat ne relèvent pas de la science, mais d’une croyance, celle d’une « faute de l’homme » qui s’est matérialisée par « une empreinte carbone »; croyance qui impose de négliger des évolutions historiques longues comme la fin d’un âge de refroidissement global entre le début du XIVème siècle et la fin du XIXème siècle; qui impose d’oublier les oscillations des températures liées à d’autres causes que l’augmentation des quantités de gaz à effet de serre; qui veut faire croire que la main-mise d’un lobby du GIEC sur la communication est représentatif de toutes les opinions scientifiques. Le climato-scepticisme est assimilé à un négationisme, le refus d’évidences prouvées scientifiquement.
Comment ne pas se moquer de ceux qui au vu d’une augmentation de ce degré sur plus d’un siècle pronostiquent des accès de fièvre entre deux et cinq degrés sur les trente ans à venir; qui nous bassinent avec leurs modèle prédictifs basés sur les quantités de CO2 dans l’air alors que le premier gaz à effet de serre, et de loin, est la vapeur d’eau; ils tentent de faire une quasi certitude de pronostics, entachés d’une approximation gigantesque.
A partir d’affirmations contestables, de prédictions à la probabilité indéterminée, les combattants du climat tentent d’imposer une dictature sur nos comportements, de décréter des changements brutaux à coup de propagande sur l’existence d’un péril climatique, en bref d’instaurer un totalitarisme vert. Mais répéter à tire-larigot que la planète brule, que le changement climatique est inéluctable, n’est pas une argumentation mais une litanie irraisonnée qui ne prend pas plus de poids parce qu’elle est réitérée.