Quelques adultes prématurément vieillis dans leur banlieues sordides sont revenus casser dans les centres villes. Ils sont minables; ils ne demandent pas ce qui serait indispensable à une sortie de leur médiocrité :
- la suppression progressive de la TICPE (taxe sur les carburants qui représente 30 milliards d’euros de recettes pour l’état) qui épargnerait aux condamnés à la voiture de se faire tondre par ceux qui disposent de transports en commun subventionnés; cette taxe spoliatrice pourrait être avantageusement remplacée par une augmentation de la TVA (par exemple de 20 à 22%) qui pénaliserait les importations et relancerait un peu l’inflation;
- La création (massive et par administration ou grande société) de logements de fonction pour ceux qui doivent travailler dans les métropoles mondialisées et la suppression des taxes de mutation sur les ventes de logement; ces opérations faciliteraient la mobilité et pourraient être financées par un rétablissement de la taxe d’habitation supprimée par un gouvernement inconséquent; profit subsidiaire, ceci provoquerait une relance de l’investissement dans la construction et une baisse de la spéculation dans les hyper-centres.
En bref, il ne faut pas augmenter les revenus des gilets jaunes et assimilables; il faut diminuer leurs dépenses qui se révèlent abusivement élevées. La taxation des carburants est une lubie d’un état despotique qui rappelle la gabelle dans son principe de pomper un maximum de taxes sur un élément complètement vital. L’envolée de la spéculation dans les appartements des centres villes est peut-être la rançon du succès mais il serait indispensable que ceux qui rendent un service payé par l’état, les personnels médicaux, les personnels de l’enseignement, les forces de l’ordre et de la sécurité, les personnels de la justice disposent de logements à loyer modéré financés par leurs administration.