D’un système à bout de souffle, le président veut nous faire le panégyrique. Il est content de ce dont il a hérité, fruit d’un socialisme nourri au système de Ponzi, d’un droit de l’homisme éperdu d’admiration devant sa générosité, et d’une croyance à un progrès des moeurs fabriqué dans des officines sectaires. Epaulé par quasiment personne, il croit pouvoir tout faire pour diriger plus de 60 millions de personnes; entre une premier ministre voué aux utilités, des ministres abonnés aux éléments de langage et une garde rapprochée à genoux devant la prétendue intelligence du maître, l’organisation du pouvoir est une insulte au peuple qui lui a délégué ses pouvoirs; équipe qui n’a rien compris (la fracture sociale, la sécession des cités, l'abysse de la dette), qui, hormis Blanquer et Pénicaud, a peu fait ( la réforme de la SNCF peut-être ?! La réforme de la fiscalité peut-être ?), en tous cas rien de fondamental ou de structurel.
Reste qu’il est content : comme son prédécesseur Giscard; facilité de manipuler des concepts, incapacité de comprendre les situations, facilité de mépriser ceux qui n’auraient pas ses neurones, incapacité de choisir et diriger des équipes.
Comme l’autre, il finira hué par un peuple soulagé de de tourner la page.