Tous les verts du monde viennent se donner la main à Madrid pour la COP 25. Aux dernières nouvelles il seraient 29 000, venus de tous les quartiers : les urbains à la main verte des 4ème et 10ème arrondissements de Paris , les sauvages des forêts violées de l’Amazonie, les bien-pensants des campus de Californie, les guerriers protestanto-vikings du WWF et de Greenpeace, les promoteurs de la voiture électrique qui roule surtout au charbon et au lithium, les vendeurs d’éoliennes pour hacher les oiseaux égarés dans leurs champs, les adeptes de l’énergie solaire qui rêvent de stériliser des hectares avec leurs petits panneaux, des politiques en quête de voix qui se feront déposer en hélico ou jet privé.
Ils sont tous là pour crier qu’il faut bloquer en dessous de 2 degrés le réchauffement de la planète. Deux degrés par rapport à quelle date ? Aucune importance. D’ailleurs ce réchauffement climatique il est de combien et de puis quand ? D’un degré environ depuis 1900 (cf P.S.). Sans une corrélation avérée avec l’augmentation du CO2. Détails sur lesquels ces gens qui se baptisent scientifiques n’insistent guère. L’important est de crier dans les forums, de récolter des subventions, de demander des compensations aux états riches.
Alors la foule des fidèles du changement climatique va pleurer sur le globe terraqué, vomir les infidèles ou, plutôt, les négationnistes de leur culte, vilipender les gouvernants et électeurs qui se rebellent contre leurs commandements, réclamer les offrandes, baptisées taxes carbone, qui font vivre leurs grands prêtres et leurs sicaires.
P.S.
Figure 1a: Variations de la température de la surface de la Terre au cours des 140 dernières années.