Un clou chasse l’autre. Le coronavirus a bouté hors des médias le dioxyde de carbone. En attendant qu’il soit terrassé par des immigrants ou par un tsunami. Greta Thunberg doit maintenant pleurnicher dans son coude et Yann Artus-Bertrand faire de belles images dans le nano-univers.
La versatilité de l’opinion publique obéit à des pulsions irrationnelles et des experts se ruent vers les micros pour expliquer gravement que le principe de précaution est la clef de voute du monde futur. A un GIEC foyer d’experts autoproclamés, succède un OMS qui proclame des vérités successives et tout aussi invérifiables ; une pathologie commune à ces deux entités issues du mondialisme : le ton de voix sinistre pour bien exprimer le caractère irrémédiable de leurs prédictions, des yeux chassieux comme épuisés par la bêtise de ceux qui refusent de les croire, et des mots qui tombent de leurs lèvres comme autant de comprimés qu’ils savent eux administrer.
Le populisme frétille dans ces discours prophétiques pour mieux flatter l’hygiénisme salvateur, la terre qui ne ment pas et le peuple qui n’obéit pas assez vite aux injonctions vertueuses des prophètes. Qu’il serait bon de débrancher tous ces automates spécialisés dans le bonheur qu’ils veulent nous administrer.