Plus de bisous. Quel soulagement. Enfin ne plus manifester sa courtoisie en collant ses lèvres sur des joues flétries, boutonneuses ou barbues. Garder au baiser son privilège de geste d’amour.
Plus de coupes du monde ou du demi-monde, de trophée de La Turbie ou d’ailleurs, de championnats des sous-doués du cortex.
Fin du théâtre subventionné. De ses metteurs en scène abscons et de leurs mises en abyme de textes inaudibles ou de chef d’œuvres tronqués et massacrés.
Oubli des urgences climatiques et de son égérie manipulée d’IKEA, des fontes des banquises qui physiquement ne peuvent faire monter le niveau des mers, des pluies qui ne mouillent plus, des vents qui dessèchent et autres fariboles.
Abandon d’une élection qui risquait de ramener Hidalgo à l’hôtel de ville de Paris. Un peu de temps précieux pour que les parisiens reprennent leurs esprits.
Et enfin la possibilité de lire tranquillement, de jouer sereinement, d’écouter avec plaisir.