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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 14:27

Leila Slimani nous propose un ragout à base d’un style plat et sans saveur, d’un scénario inspiré de Margaret Mitchell l’auteur d’Autant en emporte le vent, et d’un décor brossé par Pascal Blanchard le prétendu historien post colonial.  Tous les ingrédients d’une faussaire. Heureusement pour elle, elle dispose d’un métier hors pair de propagandiste. Elle utilise toutes les ficelles : son métissage ethnico-culturel utilisé comme un faire-valoir quand il ne devrait être qu’un état de fait ; son genre féminin qui ne devrait pas jouer de rôle dans sa carrière d’écrivain ;  son réseau dans les milieux médiatico-littéraires qu’elle utilise jusqu’à plus soif pour lancer son bouquin. 

Son triste opus est remarquable d’insignifiance quand il est comparé au livre de Brasillach, « La conquérante ». Un livre extraordinaire, beau, faisant le portrait d’une jeune femme au Maroc ; sans les préjugés historiques ; avec un regard tendre sur la culture arabe, berbère, musulmane ; avec surtout un talent. Sans hésiter je préfère, et de loin, Brasillach, le salaud doué,  à Slimani, l'inconsistante.

 

P.S.

Hier soir, dans l'émission C dans l'air, Leïla Slimani pleurnichait contre les critiques qui l'accablaient sur les réseaux sociaux. Elle voudrait envahir tous les plateaux sans subir de critiques. Elle voudrait faire croire qu'elle est un écrivain sans supporter l'idée qu'elle n'est peut-être pas digne de ce prédicat ?

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