Passionnant : les sots se révèlent en disant ou faisant des sottises ; la première, la dame Lagarde, présidente de la banque centrale de la première puissance économique mondiale qui ne sait rien faire d’autre que de refiler le ballon aux chefs d’états ; c’est tout son caractère un mélange de lâcheté et d’incompétence que l’on retrouve en permanence dans sa carrière ; le deuxième le président Trump, qui vacille entre les avis de ses conseillers et ses intuitions fulgurantes pour au final faire un coup en douce ; vraiment pas le type du cow-boy qui incarnait le mythe de l’américain courageux et obstiné. Les verbeux continuent de parler : un président Macron qui nous inflige une demi-heure de truismes pour aboutir à des mesures incohérentes avec sa fermeture des universités (les étudiants sont propagateurs de virus ?), son confinement des gens de plus de soixante-dix ans (mesure parfaitement stigmatisante et illégale à laquelle je m’empresserai de déroger !) ; des politiques qui s’extasient sur une prétendue « union nationale » et la guerre « contre le virus » en oubliant de transmettre ce que leur ont dit les infectiologues : 40% ou 50% de la population sera contaminée, il n’existe pas de remèdes, heureusement le virus est très peu mortel et seuls seront véritablement en danger les hommes vieux ayant des problèmes de défense immunitaire.
Passionnant : la seule question est de savoir si le gouvernement en a fait assez, jamais s’il en a fait trop ; l’ambiance de panique se camoufle derrière un prétendu sens des responsabilités ; l’hypocondrie étouffe toute velléité de protester contre des confinements qui n’aboutissent qu’à faire durer le plaisir. La seule voix permise est celle du prophète qui tonne contre les péchés (capitalisme, libéralisme, écocides, et autres joyeusetés complotistes) qui nous valent cette sanction et qui demande l’extension de toutes sortes de contraintes qui nous amèneront vers le bonheur. Le seul impératif est de traiter les atteints du coronavirus, quant aux autres, cardiaques abandonnés, frappés d’AVC oubliés, et innombrables agonisants atteints de pathologies qui ne sont pas à la mode, qu’ils attendent !
Passionnant : certains vont se révéler dans cette atmosphère délétère pour trouver un chemin entre une foule d’hystériques dont il faut malheureusement tenir compte, une vision teintée de raison pour sauver ceux qui méritent quand même de l’être, un appétit de vivre qui fait songer à la survie économique plutôt qu’à cette dermatillomanie de vouloir tout fermer, tout arrêter.