7 avril 2020
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C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal disait Hanna Arendt.
Urgentistes et autres spécialistes de soins intensifs, Ils nous affligent de leurs interventions absurdes :
- le confinement c’est la panacée ont ils proclamé. Problème, au bout de quinze jours (durée de la période de contamination possible des infectés avaient-ils dit) la courbe des malades se présentant à l’hôpital aurait dû chuter brutalement ; pas du tout, ni en Italie, ni en Espagne, ni en France.
- La solution pour les cas les plus graves est de les mettre sous assistance respiratoire. Question, combien en sont sortis vivants de ces caissons de survie ? Combien en sont déjà sortis décédés ? Combien en sortiront gravement atteints par des semaines de ce traitement invasif ? Même pas des réponses, seulement une chape de silence.
- Le déconfinement ne doit intervenir que lorsque 60% de la population sera immunisée naturellement. Sujet de discussion : pourquoi ne pas essayer d’accélérer cette immunisation naturelle ? Sujet tabou ! Pas de discussion ! Circulez, il n’y a rien à voir !
- Ils se présentent comme scientifiques. Drôle de science qui pour nous soigner ou nous conseille de nous laver les mains et de prendre du paracétamol, ou tente de prolonger artificiellement une vie en espérant que notre corps trouve tout seul ses anticorps. N’y aurait-il emploi abusif de la dénomination de scientifique, usurpation de qualité ? Le terme de bonimenteur ne serait-il pas plus approprié ?
- Ils prétendent faire partie de comités qui donnent des avis que les politiques s’empressent de suivre de peur des réactions du bon peuple. Et pourtant ils n’analysent qu’avec le bout de leur lorgnette : il faut sauver les vies. Utile mais insuffisant. Bien des objectifs de l’humanité ont transcendé cet article : la liberté, le don de sa vie pour autrui, la défense de sa foi.
Alors cette pensée techniciste. Limitée à des gestes. Je la trouve vide.