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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 14:27

Delfraissy arrive à dire à une minute d’intervalle que la seule solution pour maîtriser l’épidémie est le confinement le plus strict possible pour empêcher le virus de se répandre, et que nous serons assurés qu’il n’y ait pas une recrudescence de l’épidémie tant que la moitié de la population de sera pas immunisée en ayant contracté la maladie : la seule conclusion que l’on peut tirer de ce bredouillis de la pensée est qu’il n’y a pas d’issue pour un retour à une vie normale.

Raoult préfère ignorer tant les principes de base de la recherche médicale posés par Claude Bernard, que l’article essentiel du serment d’Hippocrate de ne pas nuire (non nocere). Son excellence sur ses travaux passés ne peut faire excuser son incompétence sur ses assertions actuelles. Faire appel au tribunal des médias et de l’opinion publique pour tenter de dissimuler ses erreurs est indigne.

Le professeur duschmoll anone que la santé n’a pas de prix. Bien entendu qu’elle a un prix : celui de tous ceux qui vont faire faillite, celui chômage des millions de personnes pour une durée indéterminée, celui de tous ces gens qui sont en pleine panique sur leur avenir. Mais Monsieur le Professeur ne rêve que de ses équipements supplémentaires, de son nombre de lits, de sa cour d’infirmières et d’internes ; que le reste du monde révère l’hôpital.

Le professeur trucmuche qui répète en boucle que le confinement a fait ses preuves. Ah ! Où ? Quelqu’un a-t-il vu une corrélation quelconque entre le nombre de malades nouveaux, le nombre d’entrées à l’hôpital et la durée du confinement ; en toute logique, puisque la durée d’incubation contaminante est dite de 15 jours, il devrait y avoir un effet déjà bout d’une semaine. 

Le professeur chose nous parle des personnes dont il a sauvé la vie. Deux questions : combien sont sortis indemnes des caissons de réanimation ? Personne ne sait aujourd’hui. Les malades sont stockés. Un jour peut-être ils sortiront. Dans quel état ? Je crains une manifestation de plus d’un acharnement thérapeutique dont je ne suis pas certain que quiconque l’ait demandé. Mais le malade a-t-il droit à la parole ? Comme l’expriment ces distingués mandarins : c’est un patient ; qu’il subisse et prenne son mal en patience.

 

Cette théorie de fats fait peur. Bien plus que le virus. Ils sont en compétition pour savoir qui imposera les mesures les plus privatives de liberté. Des scientistes qui faute de faire aveu de leur incompétence face à ce virus se parent de plumes.

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