L’Etat n’est coupable de rien, il n’est qu’un outil à disposition de dirigeants à qui les peuples ont choisi de déléguer quelques pouvoirs dans les limites d’une constitution écrite ou coutumière. Les médecins hospitaliers, en France , sont deux fois coupables : d’abord d’avoir fixé comme objectif primordial de sauver leurs services de l’engorgement (ahurissant de penser qu’un objectif d’organisation ait eut une priorité quelconque) ; ensuite d’avoir eût les plus mauvais résultats au monde (la France est le pays ou le taux de léthalité est pour l’instant le plus élevé). Les politiques et journalistes de notre pays sont coupables deux fois : d’avoir apeuré et infantilisé toute la population alors que les populations à risque sont très limitées, et que pour l’immense majorité il ne s’agit que d’une affection non dangereuse ; d’avoir supprimé des libertés essentielles sans avoir sauvé les personnes les plus à risque et en ayant plongé dans la crise la population active. Les uns courent, avec une indécence rare, les plateaux pour nous parler de leurs scénarios, ou pérorent dans des comités sans base légale pour préconiser des comportements. Les autres nous parlent d’un monde d’après qui n’est que la course vers l’abîme des déficits et du chômage. Curieux, cette obsession des incompétents de vouloir faire accroire non seulement qu’ils ont bien fait mais de plus qu’ils nous préparent un avenir sous contrôle. La seule question n’est pas de mettre en cause les pontes de la médecine et les gouvernements c’est de les oublier très vite … à condition que les uns ne se confortent dans leur mandarinat et les autres oublient de consulter le peuple.