Le problème de Christophe Girard n’est ni son homosexualité affichée (qui ne devrait d’ailleurs pas être un plus), ni son amitié reniée avec un pédophile supposé (jusqu’à plus ample informé rien ne dit que ce qu’il a écrit corresponde à une réalité). Son vrai sujet est la calamiteuse politique culturelle qu’il se vante avoir mené. La création du 104, soi-disant lieu de culture, vrai souk de création de pacotille, déjà un gouffre financier avant l’arrivée de la Covid, qui va devenir un abime de plus à combler par les contribuables parisiens ; et nos poches monsieur Girard, un lieu de prédation ? L’idée de Paris-Plage hésite entre un barnum absurde (pourquoi une plage au bord d’une rivière imbaignable ?), et un lieu de convivialité entre éphèbes et musculeux du quatrième arrondissement (ce qui ne relève pas d’un service au public) ; un peu de tenue monsieur Girard ! Et pourquoi oublier les sculptures de ses amis dont il affublé la capitale : les immondes et dispendieuses fleurs de Jeff Koons, les affligeantes fontaines (?) des Bourboullec au rond-point des Champs-Elysées, la vandalisation de la place de la République au profit d’un aménagement hideux ; merci de ces faux créateurs à monsieur Girard.
En bref le déguerpissement de cet adjoint à la Mairie de Paris est une très bonne nouvelle pour le futur de la création artistique et le développement de la culture dans notre cité.