Il faut restaurer notre démocratie. La déroute depuis longtemps évidente s’est agravée avec la gestion du COVID : abolition des libertés de base (celle de se déplacer, de se réunir, de manifester), restrictions sur la liberté d’expression (déjà malmenée avec la promulgation des lois mémorielles, elle s’anéantit avec la lutte contre les propos haineux), négation du régime représentatif avec une assemblée qui vote des régimes d’exception, baptisés « d’urgence sanitaire » sans sourciller.
Un référendum est indispensable pour voter une nouvelle constitution débarrassée de tous les ajouts depuis 1962. En particulier sur les pouvoirs accordés à ce Conseil Constitutionnel qui prétend amender les lois au nom de quelle légitimité ? En particulier sur la durée du mandat présidentiel qui a de facto encore plus asservi le parlement à l’exécutif.
Un référendum est indispensable pour abolir toute une série de lois qui perturbent notre vie démocratique sur la parité qui est une insulte faite aux femmes, sur le cumul des mandats qui a chassé les ténors du parlement, sur la création de hautes Autorités qui n’ont pas de raison d’exister aux côtés de l’exécutif.
Un référendum est indispensable pour obtenir que soient dénoncés les traités qui nous lient à la cour de justice européenne ou la cour internationale des droits de l’homme, organismes supranationaux qui dépouillent le pays de sa faculté de dire le droit.
Un référendum est indispensable pour dissoudre le Conseil économique Social et Environnemental, lieu officiel de la simonie, et pour redonner un droit de veto au Sénat dans sa fonction de défenseur des intérêts régionaux.
En quelque sorte un référendum pour redonner du pouvoir à la démocratie représentative