Une fonction publique hospitalière qui se complait dans l’absentéisme chez les infirmières, brancardiers et aides-soignantes : le taux habituel de 8% a grimpé à plus de 9% en 2020. Les discours sur le dévouement de beaucoup doit être nuancé par le je m’en foutisme d’une minorité.
Une fonction publique enseignante du primaire et du secondaire qui donne dans l’abus de droit à plusieurs reprises : droit de retrait exercé pendant le premier confinement au grand dam des parents et dans le mépris des enfants ; droit de grève invoqué naguère au prétexte de protéger les jeunes des affres de la contagion. Exercice du droit à la paresse, en fait, pratiqué par encore une petite bande de cyniques.
L’armée des sous-fifres des ministères de l’emploi, de la santé, de l’économie qui prend son pied dans la rédaction des normes, des procédures, des protocoles qui régissent toute notre vie quotidienne, qui définissent ce qui est pour eux l’essentiel de ce qui serait, pour eux, l’accessoire. La revanche de tâcherons qui obéissent aux ordres imbéciles édictés par leurs ministres.
Une déroute conséquence de l’absence d’autorité de l’état souvent empêché par le pouvoir judiciaire et intimidé par le pouvoir médiatique. Affaiblissement imputable et à la baisse de niveau intellectuel de la haute fonction publique dont s’écartent les étudiants les plus brillants, et à la perte du sens de l’état d’ambitieux qui confondent politique et administration.