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24 décembre 2020 4 24 /12 /décembre /2020 17:04

Trois hystéries (la pandémie de la COVID, le terrorisme, le changement climatique) justifient aux yeux de nombre de gouvernements l’assujettissement de populations avilies par la peur de la mort et la crainte de manques dans leur petit confort de consommateur mondialisé. La perfidie des gouvernements en cause est d’utiliser des dangers existants et indubitables pour en magnifier l’importance : le nombre de morts du fait de la COVID qui ne sont pas si nombreux que cela en comparaison du passé, le danger du terrorisme limité à quelques exaltés d’un livre barbare et sans futur, les prétendues courbes extrapolatrices d’un GIEC manipulant de données au mieux confuses. Le bonheur des petits bourgeois, s’ébrouant dans leur village mondial, est de passer sous le joug des contraintes qui leur sont imposées pour parfaire leur joie de mourir en bonne santé, de copuler tous azimuts, d’exsuder leurs bons sentiments.

Insidieusement, hypocritement, toujours pour la protection des « Autres » les régimes évoluent sur la perpétuation de ce cocon de bonheur prévu et édicté par des lois, de décrets, des circulaires. Le décès de la démocratie se déroule sous nos yeux : les privations de liberté, les censures des paroles, les interdictions de travailler sont mises en place non plus seulement pour prévenir avec des mesures proportionnées un danger identifié, mais comme une sorte de mode de vie permanent adapté à la recherche d’une survie minable d’esclaves des peurs entretenues par les idéologues qui sont leurs maîtres : les hygiénistes, les écologistes, les moralistes de la non-violence.

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