Il est indispensable de s'irriter contre l’écume médiatique qui relativise la violence des voyous et feint d’ignorer la légitime protection dont ont besoin les forces de sécurité pour assurer, sans peur, leurs missions. Je crois qu’il ne faut pas s’arrêter à ce constat et dénoncer la conception archaïque de cette liberté de la presse qui permet de colporter toutes les infamies au nom d’une prétendue indépendance des journalistes. Ils ne sont indépendants de rien du tout et surtout pas, du fait d’un manque évident de formation scientifique, de toutes les modes importées de n’importe où et de préférence de l’orbite anglo-saxonne. Ils prétendent avoir des droits particuliers (protection de leurs sources, droit de fouille) sans respecter des devoirs équivalents. Ils sont du passé et feignent de ne pas comprendre que l’information est à la disposition de tout le monde sur le net, que les commentateurs savent faire le tri et les présenter dans les journaux et les blogs. La liberté de la presse n’est qu’une vieille incantation ; la seule liberté qui m’importe est celle de pouvoir m’exprimer, comme tout un chacun sur n’importe quel sujet, comme je l’entends pour se débarrasser de cette écume médiatique : les mots ne tuent jamais, au pire ils sont insultants ou stupides.