16 février 2021
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Comme auteur un journaliste, Snégaroff, pourri de conformisme. Comme sujet, Putzi, le pianiste d’Hitler, mélange d’insignifiance et de vanité. Avec des ingrédients aussi lamentables, le résultat est agréable. L’auteur a attaqué ce récit comme un historien, soucieux de documents, de références, d’archives, de témoignages. Pendant la lecture le doute survient : fiction ou réalité ; probablement un mélange indiscernable des deux. Quant au héros, si l’on peut dire, il est prétexte à l’exploration de la fascination par un monstre, Hitler ; la description des jeux absurdes des courtisans ; l’incompréhension de la présence du mal comme rarement dans l’histoire. Une réussite exprimée dans le langage sobre d’un ethnologue.