Le pauvre garçon se noie. Ensablé au Mali. Englué dans une Europe allemande. Emberlificoté dans un OTAN plus américain que jamais. Quoi d’autre après les Beauvau de la Sécurité, les Ségur de la Santé, les Grenelle de l’Education, la Convention pour le Climat, le Grand Débat National, et j’oublie certainement d’autre congrès, forums, colloques, commissions, tous aboutissant à quelques petites crottes immédiatement qualifiées de progrès par quelques zélateurs aveuglés. Le procrastinateur s’abîme dans les prises de pouls, les prises de conscience, les coups de menton, les coups bas, oubliant l’essentiel au profit de l’accessoire, de la manœuvre, du ronflant, du pittoresque. Aux abois, il ressort ses vieilleries de vieux jeune, et des états généraux de la Justice, et une réforme des retraites dont personne ne sait rien.
Le masque tombe. La face égarée de l’incompétent aux prises avec une réalité trop complexe pour lui apparaît aux yeux de tous.