Je n’aurais jamais imaginé de devoir défendre Nicolas Hulot. Faux prophéte de l’écologie, arriviste drapé dans les oripeaux de défenseur des victimes du changement climatique, OVNI de la politique croyant en son destin de sauveur, le voilà jeté à terre par une bande de sorcières. Elles se nomment Elise Lucet qui mène la danse de Salem, Virginie Vilar qui a mené l’enquête à charge, et trois femmes aux noms camouflés qui balancent leur prétendue vérité.
Tout est contraire au droit le plus élémentaire : dénonciations anonymes, accusatrices cachées derrière leur indignation, absence totale de vérité contradictoire, oubli de toute présomption d’innocence au profit d’une sacralisation de la parole des femmes.
Cet invraisemblable procès médiatique révèle l’indignité de ladite Lucet qui convoque Nicolas Hulot devant son micro pour qu’il réponde de ses forfaits, alors qu’elle n’est rien d’autre qu’une vulgaire journaliste ; elle croit représenter la morale, la vérité, la défense de l’opprimée, en clair une terroriste qui mène son combat de terroriste en pleine lumière.
Il révèle la lâcheté des milieux médiatiques et politiques qui se sont tous défilés, non pour absoudre Nicolas Hulot qui est peut-être un triste sire, mais pour au moins pour demander que l''émission qui le cloue au pilori soit censurée, que la justice soit saisie pour la tentative de chantage et de diffamation.
Il est parlant de la morale trouble qui règne dans ces milieux : coucher est un droit voire un devoir, trahir est une obligation, se venger est un plaisir.