Celles qui voudraient être premier ministre ne se voient pas proposer le poste qu’il s’agisse de l’inusable Ségolène Royal ou son ex affidée Elisabeth Borne ; et celles à qui le tentateur de l’ Elysée l’aurait proposé, Valérie Rabault ou Véronique Bédague, pourtant assez obscures pour ne pas faire d’ombre à quiconque (quiconque étant le locataire du Faubourg Saint Honoré), le refusent .
Certaines ne veulent pas être les tenancières des cuisines de Matignon : faire la tambouille, sans pouvoir choisir ni les produits, ni les recettes ne les tentent pas et c’est à leur honneur.
D’autres sentant l’âge de la retraite largement dépassé ou menaçant, aimeraient bien ajouter leurs grains de condiments à des politiques qu’elles n’auraient pas choisies pour enfin terminer en apothéose une carrière trop longue et c’est pitoyable.
Le président va devoir choisir un vieux mâle blanc ? Comme Philippe Saurel , le maire de Montpellier ainsi traité par une excitée du PS, ou Jean-Louis Borloo ainsi désigné par Macron lui-même.
Ou préfèrera-t-il un vieux roublard des palais gouvernementaux, tanné par des mises en examen, glorieux de son talent pour la procrastination ; qui ne penserait à Ferrand ses mutuelles et son inaction en faveur du logement, Bayrou ses assistants parlementaires et son bilan au ministère dans l’Education.
Que dirait-il d’un retour des fameuses équipes de Strauss-Kahn : un Griveau pardonné de ses grivoiseries ou un de ses copains encore en activité politique, un Ismaël Emelien réconcilié avec Brigitte ou un de ses séides encore en cour.
Il ne vous est pas facile de trouver un successeur à un Philippe si fin dans sa gestion des gilets jaunes et à un Castex si gourd dans sa gestion du Covid.