Condamner l’agression de Poutine et les crimes commis par son armée avachie et sauvage n’implique pas de s’extasier devant le bataillon Azov, le comportement de boutefeu de Zelinsky, et le nationalisme prétendu admirable de l’Ukraine.
L’ancien président Lulla a résumé de façon claire ce que pensent beaucoup en dehors de l’Europe occidentale et même à l’intérieur de celle-ci. Les crimes de Poutine n’exonèrent pas les responsabilités occidentales dans le déclenchement du conflit, et n'excusent pas les aberrations de conduite du président ukrainien.
L’hystérie des cercles bruxellois et des médias français est de tenter de faire oublier les fautes passées et les insuffisances actuelles des gouvernements européens et ukrainiens, en élargissant la responsabilité des potentats du Kremlin à tous les russes. Quelle absurdité, quel manque de respect pour leur culture, quel manque de reconnaissance pour leur contribution essentielle à la Libération.