Parmi les nombreux problèmes auxquels Macron n’a rien compris, le plus crucial est celui de l’énergie.
La fermeture de Fessenheim ne s’imposait pas puisque l’Autorité indépendante avait donné son accord pour la poursuite de son exploitation ; mais pour faire plaisir à des crypto-trotskistes costumés en écologistes il a préféré leur faire plaisir plutôt que de se soucier de l’intérêt général.
Plus grave, il lui a fallu cinq ans pour s’apercevoir qu’il était nécessaire d’avoir une politique globale de relance de la construction de centrales nucléaires et donc une politique de soutien d’EDF et de ses équipes. Il n’ a toujours pas compris que les problèmes rencontrés à Flamenville et en Finlande étaient les indices alarmants de la perte de savoir-faire de la France dans ce domaine crucial. Le président d’EDF vient de le lui dire. Le foutriquet s’indigne que l’on s’indigne de son aveuglement.
Inquiétant qu’il se soit soumis à l’absence de politique énergétique de l’Europe avec son arrimage aberrant au gaz russe, son obstination dans l’exploitation du charbon, son tropisme pour des énergies éoliennes ou solaires inaptes à fonctionner en continu. Mais là encore, il fallait faire plaisir à une dirigeante allemande, Angela Merkel, qui a brillé par sa faiblesse envers la Russie et les Verts. Le couple franco-allemand plutôt que l’intérêt général (français et européen !).
Incroyable qu’il n’ait pas compris qu’il ne peut exister d’industrie fournisseuse d’emplois, de services alliant modernité et productivité, de transports permettant le commerce et les échanges culturels sans une énergie abondante, flexible, à bas coût. Foutriquet s’aperçoit tout d’un coup que son absence de vision conduit les français (et aussi les européens) vers la panne des usines, les restrictions du chauffage, la paralysie des transports ; que la rareté propulse les prix de l’énergie vers des sommets insupportables.
Il ne faut pas dire que cette crise énergétique est une surprise. Elle est incontournable depuis des années. Seul un esprit non perspicace peut tenter de faire croire qu’elle est liée à des circonstances exceptionnelle comme l’agression russe en Ukraine, la vilenie de Poutine qui ne veut plus livrer du gaz.