Elles sont de plus en plus banales. Vous les reconnaitrez : les journalistes de France-Inter. Sur tous les sujets elles ont des réactions stéréotypées :
- Vituperi ! La Melloni se fait appeler le premier ministre ; défaite paraît-il pour le féminisme ;
- Horresco referens lorsque Léa Salamé interpelle Marin Maréchal pour avoir manifesté sur la présence d’un assassin expulsable sur le sol français ; attitude inconvenante pour la victime tranche l’arbitresse (l’arbitreuse ?) des poncifs admissibles ;
- Shame and scandal, quand les responsables de la ligne éditoriale de France-Inter nous abreuvent d’escrologie : nous sommes là pour défendre la « cause » (écologique j’imagine), nous luttons pour le climat, tous les constats sont là irréfragables qui prouvent le désastre écologique causé par les blancs occidentaux, devant l’urgence climatique comment ne pas réagir en mangeant moins de bœuf, en tirant moins la chasse d’eau, et en remisant son SUV au garage (et con camping-car on n’en parle jamais ?) ; toute cette litanie étant éructée en s’abritant derrière les scientifiques (sortes de demi-dieux qu’il est interdit de critiquer), et en fustigeant tous les climatosceptiques de noms aussi divers que réactionnaires, trumpistes, négationnistes.
- Achtung Popov ! Les ukrainiens peuvent bombarder le pont de Crimée (sur lequel ne transitent pas de civils ?), balancer des missiles sur des centrales nucléaires (elles abriteraient des russes, ce qui n’excuse pas l’imprudence et l’impudence), faire sauter le pipe North Stream (la présomption d’innocence joue en faveur des Ukrainiens qui détruisent un actif de leur ennemi et améliorent leur monopole sur le trafic de gaz russo-européen) ; elles n’ont les yeux doux que pour les oligarques de Kiev au prétexte que Poutine n’aime pas les homosexuels.
L’étonnant est que rien de ce qui est convenu leur est étranger. Et elles cherchent la confirmation de l’orthodoxie de leurs propos chez des auditeurs soigneusement triés (jamais un seul ne se répand pas en louanges sur l’émission avant de sortir son petit vademecum), et chez des invités qui doivent pouvoir justifier, j’imagine, ou leur activisme trotskyste de jadis pour les vieillards ou leur militantisme en ZAD de naguère pour les plus jeunes. Et puis errent entre ces amazones, quelques types qui en rajoutent sur le puritanisme, le progressisme, de peur probablement d’être purgé au profit d’une consoeur plus consensuelle.