Ils brulent les poubelles qui ont été mises à leur disposition par le maire de Paris. Vieillards prématurés, subventionnés par les citoyens pour être inscrits dans des universités où ils ne s’activent qu'en artisans d’une agitprop moderne dans ses outils, antiquisante dans ses principes. Ils sont les héritiers de l’inventeur de la Tchéka, apôtres de leur dictature ils croient qu’ils sont les purs, fers de lance de la révolution quand leur haleine rance n’est que le relent des terrorismes du passé. Ils croient que le travail doit avoir un sens, couvrent de mépris ceux qui ont un métier pour manger, et adulent ceux qui conçoivent dans des antres historico-sociologiques les armes de destruction massive du monde qui les nourrit. Ils veulent vivre à crédit sur les richesses accumulées par d’autres, dignes représentants d’une société dans laquelle la consommation ad libitum est l’objectif ultime d’un être libre. Ils sont les rentiers d’un pays qu’ils ne méritent pas.
